Mont d’an endalc’had

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Critiques sur le fond

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Affirmation de l'identité bretonne

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Le Breizh Touch est une affirmation de l'identité bretonne. Certains, selon FM, pensent :

  • que l'identité bretonne est forte et qu'il convient donc d'en être fier,
  • cependant que l'identité française est faible et qu'on ne peut donc en être fier.

Aspect commercial

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Pour FM, une fois compris que Breizh Touch est un "label commercialisable, tout devient clair." Le Breizh Touch est donc une "bretonnerie labellisée" - FM pense que cette affirmation attire le qualificatif d'"antibreton" (elle reprend à son compte - quasiment comme une bannière - ce terme qu'elle complète pour donner "antibreton acharné").

Le Breizh Touch est, selon FM, une "opération de business identitaire appuyée par les médias soutenus par des industriels"

Le Breizh Touch dénote la "cocacolisation du Breton après la yogourthisation de la culture". Elle dénonce une "bécassinade à relents ethnistes".

Opération politique

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Le Breizh Touch est une opération politique, selon FM, dans la mouvance du label "Produit en Bretagne". Le Breizh Touch, avec la démonstration d'une "panzer division" de sonneurs, vise à obtenir l'autonomie de la Bretagne. Cette autonomie sera facilement arrachée de français à l'identité faible par des bretons dont l'identité forte aura été démontrée par le Breizh Touch. Cette autonomie sera imposée aux Bretons "bien qu’ils soient moins de 3 % à la demander".

Critique du label «Produit en Bretagne»

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FM évoque les "termes malséants" dont on pourrait qualifier ce label, symbole de la "yoghourtisation de la culture" bretonne, et qui émane de l'association LOCARN. Selon FM, cette association est liée à l'Union paneuropéenne dont les principes sont "christianisme, anticommunisme, reconnaissance du droit des groupes ethniques à l’autodétermination". Le label «Produit en Bretagne» est donc "au service d’un projet politique : faire de la Bretagne un dragon celtique dans une Europe des ethnies enfin délivrée de l’esprit des Lumières".

Critique de l'institut LOCARN

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L'institut Locarn rassemble un club de patrons bretons pleins d’ardeur à servir leur région. Cet institut "nourrit un projet réactionnaire visant à en finir avec l’héritage de la Révolution française :

  • privatisation,
  • libéralisation,
  • démantèlement des lois sociales,
  • recours à l’identitaire pour inscrire la Bretagne dans une Europe des régions unissant les nations celtes en voie d’obtenir leur indépendance".

Aspect paramilitaire

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Pour FM, les bagadoù sont à considérer "comme les formations paramilitaires dont ils sont issus". Elle rappelle les termes de Jean-Pierre Pichard : "une panzerdivision, la musique en plus"

Dérive identitaire

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FM parle d'une "dérive identitaire brassant tous les vieux thèmes de Breiz Atao à l’ombre du drapeau breton".

Critique du Festival interceltique de Lorient

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Le FIL est pour elle la "manifestation paroxystique de la celte attitude" unissant les celtes "de race" (jusqu'aux "Galiciens et Acadiens du Nouveau-Brunswick" qui ne semblent pas pouvoir prétendre, selon elle, à l'appartenance à la "race celtique")

Critique de la "celte attitude"

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Il existe selon elle une obligation d'avoir la "celte attitude" sous peine d'être considéré comme un "faux breton" ou un "mauvais breton". Elle ne précise cependant pas qui professe cette opinion qu'elle stigmatise. Il en est de même du Breizh Touch. Ne pas l'apprécier dénote - pour certains (qu'elle ne désigne pas) - le "jacobin" : ce qui est grave car "le jacobin est l’ennemi du Breton : il est français".

Critiques sur la forme

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Le nom et les termes utilisés

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FM critique le nom "Breizh Touch" pour les raisons suivantes :

  • "Breizh" est difficile à prononcer pour des français (elle propose : braise, breill'z, braÿz, bréz, breÿc’h, brèyss, brèz)
  • "Breizh" est écrit selon un "breton surunifié" (selon ses termes, car en fait "peurunvan se traduit correctement par "complètement unifié" - elle se contredit d'ailleurs sur cette traduction puisqu'elle rappelle que l'orthographe bretonne était unifiée "à l'exception du vannetais" et que le "peurunvan" complète l'unification de l'orthographe par la prise en compte du vannetais : il n'y a donc pas lieu de parler de "surunification" comme elle le fait constamment)
  • "Breizh" est le symbole de l'orthographe bretonne adoptée sur ordre des nazis (elle rajoute à cette occasion deux prononciations supplémentaires par rapport à celle listées précédemment : Breiz et Breih, qui sont toutes deux correctes celles-là)
  • "Touch" est difficile à prononcer (elle propose : touche, 'touch', toutch, teutch, taoutch, tatch, teuch)
  • "Touch" évoque un mot breton sans rapport avec l'objet de la manifestation

FM affecte de penser que le pluriel de "cyber-fest-noz" serait "cyberioù-festoù-noz"

FM critique l'affiche montrant une tour Eiffel "saucissonnée de manière à ressembler à un phare breton".


Le coût de la Breizh Touch

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FM critique le coût de la Breizh Touch : "2,5 millions d’euros dont 1,5 million sorti tout droit de la poche des Bretons".


Attaques personnelles

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Patrick Le Lay

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Patrick Le Lay, associé à Patrick Poivre d'Arvor et François Pinault, soutient la Breizh Touch. FM le qualifie de "nationaliste breton".

Jean Yves Le Drian

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Jean Yves Le Drian - associé dans cette critique à Bertrand Delanoé - est critiqué pour :

  • son "communautarisme [typique] de la droite du PS,
  • son allégeance au patronat ultralibéral".

Jean Yves Le Drian a présenté son programme à l'institut LOCARN. Il a fait rentrer les autonomistes au Conseil régional.

Irène Frain

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Irène Frain évoque la "breton pride" ce qui fait ricaner FM.

Alan Stivell

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Alan a découvert son identité bretonne à neuf ans. Au passage FM critique la harpe celtique en tant que symbole millénaire de l'identité bretonne mais redécouverte récemment par le père d'Alan.

Erik Orsenna

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Erik Orsenna fait une déclaration humoristique qui fait ricaner FM.

Réponses à Françoise Morvan

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Lettre ouverte à FM

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Françoise, tu me permets de t’appeler Françoise n’est-ce pas, j’ai lu avec intérêt ton texte sur la Breizh Touch, tu sais, celui qui est sorti dans le journal de Rotschild. Je ne te parlerai pas du fond – tu y es fidèle à toi-même. Je me demande juste, en passant, pourquoi tu écris Panzerdivizion dans l’orthographe imposée par Martin Bormann en 1941. Alors certes, 82 millions d’allemands le font quotidiennement mais ne nous as-tu pas plus qu’amplement démontré l’irrecevabilité de ce genre d’argument.

Non, Françoise, ce dont je voulais t’entretenir c’est de l’endroit où tu l’as publié. Pas de Libération, non, mais de cet Observatoire du Communautarisme qui héberge ton site – enfin celui du GRIB, mais on se comprend, n’est-ce pas. Il y a d’abord ce livre d’Yvonne Bollmann que tu nous proposes d’acheter. Tu sais comme moi qu’elle fait partie du Comité Valmy, un groupuscule souverainiste où officie Louis Dalmas, préfacier d’une hagiographie de Radtko Mladic, tu sais, celui de Sebrenica. Il n’y est d’ailleurs pas tout seul. Il y a aussi le V.A.R, ce groupe varois qui a rallié le Comité et dont le site fait l’éloge de Saddam Hussein avant de nous expliquer que la liberté sexuelle est réactionnaire.

L’observatoire du Communautarisme, tu l’as lu comme moi. Tu sais ce qu’on y écris : que les violences conjugales ne sont pas un problème important et que refuser de louer un appartement à un étranger n’a rien de raciste ; et ne parlons pas de tous ces gens très biens dont on encense les écrits, ou les actions, à côté des tiens. Ou plutôt, si parlons-en. Pourquoi devrais-tu en avoir honte ? Ils sont tes compagnons de combat, après tout. Il y a d’abord ce député du Nord, Christian Vanneste, qu’un tribunal a si inopportunément condamné après qu’il ait dit tout le mal qu’il pensait des homosexuels. Il y a encore Jean Robin, infatigable dénonciateur du lobby « judéomane », qui a récemment assité à l’université d’été d’Egalité et Réconciliation en compagnie de Jean-Marie Le Pen et de Serge Ayoub – pardon, Batskin (oui, ce batskin-là, l’ancien chef des skinheads parisiens). Il y a aussi Annie Lacroix-Riz, cette historienne stalinienne (elle revendique le titre) qui prétend qu’en Ukraine on n’a affamé que les poux.

Il y a enfin Alain Soral. Tu sais Alain Soral, cet intellectuel rouge-brun(enfin surtout brun) qui divise les féministes en « flippées » et « pétasses » et a déclaré dans un reportage de Complément d’Enquête :

« Quand avec un Français, Juif sioniste, tu commences à dire « y a peut être des problèmes qui viennent de chez vous. Vous avez peut-être fait quelques erreurs. Ce n’est pas systématiquement la faute de l’autre, totalement, si personne ne peut vous blairer partout où vous mettez les pieds. » Parce qu’en gros c’est à peu près ça leur histoire, tu vois. Ca fait quand même 2500 ans, où chaque fois où ils mettent les pieds quelque part, au bout de cinquante ans ils se font dérouiller. Il faut se dire, c’est bizarre ! C’est que tout le monde a toujours tort sauf eux. Le mec, il se met à aboyer, à hurler, à devenir dingue, tu vois. Tu ne peux pas dialoguer. C’est à dire, je pense, c’est qu’il y a une psychopathologie, tu vois, du judaïsme sionisme (sic) qui confine à la maladie mentale.. »

D’ailleurs, mais tu le sais sans doute aussi bien que moi, il a appelé à voter Le Pen aux dernières présidentielles. Quant à la petite sauterie d’Egalité et Réconciliation où Robin, Dieudonné et Batskin ont si courageusement combattu le « lobby sioniste », c’est lui qui l’a organisée.

Dis-moi Françoise, le rouge de ton drapeau, il aurait pas tendance à virer au brun ?

Damien Perrotin Damien Perrotin est membre du bureau politique de l’Union Démocratique Bretonne.

Autres réponses

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Une réponse parmi quelques centaines ...

21 septembre 2007 09:32, par Jean TANGUY

Dans toutes les familles, il y a la frangine célibataire endurcie, forcément fonctionnaire, grosses lunettes et cheveux gras. Elle passe son temps à faire la gueule et à critiquer tantôt son père et ses oncles tantôt ses frères et soeurs, forcément agriculteurs, commerciaux ou militaires. Sans oublier le grand père, dont on ne sait pas trop ce qu’il a fait de la guerre. Elle ressasse à qui veut l’entendre les turpitudes de cette famille de ploucs qui ose rêver de réussite sociale "bourgeoise" au lieu de penser à la grandeur du service public. Même les jours de fête, elle n’arrête pas. Aujourd’hui, c’est la communion du petit dernier. La grande fête de famille, et elle en rajoute. Françoise, tu fais partie de la famille bretonne, mais là tu nous lâche un peu, s’il te plait. D’autant plus que dans la famille, il y a aussi le petit frère, étudiant boutonneux, agitateur de campus, qui trouve cette famille trop rangée et qui aimerait foutre le bordel et que tout le monde se mette au bio. Françoise, Gael, laissez nous faire la fête et inviter les voisins (vous préfériez que l’on se referme sur nous mêmes ?). On lavera notre linge sale (en famille) à partir de Lundi.

Jean, Breton et surement pas honteux de l’être.

21 septembre 2007 12:15, par jean TANGUY Tiens, c’est bizarre. J’avais posté le même message à Libé vers 9h35 (entre bibus et yann kemper). Ils ne l’ont pas sélectionné ! La majorité des réactions est plutôt favorable à l’article et défavorable à la Breizh Touch. Il fut un temps ou non seulement libération était un journal, mais où ce journal avait un peu d’humour. Tant pis. Tous à Paris et mort aux cons !

21 septembre 2007 19:21 Personnellement , je n’ai jamais réussi à faire valider un message à " Libération " . Précision : je ne suis pas raciste et plutôt de gauche. Quand je pense que j’ai soutenu le " Libé " des débuts !!