Metis : diforc'h etre ar stummoù

Eus Wikipedia
Endalc’h diverket Danvez ouzhpennet
D Robot ouzhpennet: ko:메티스 (신화) kemmet: fi:Metis (mytologia)
D Robot ouzhpennet: eu:Metis
Linenn 62: Linenn 62:
[[en:Metis (mythology)]]
[[en:Metis (mythology)]]
[[es:Metis (mitología)]]
[[es:Metis (mitología)]]
[[eu:Metis]]
[[fa:متیس]]
[[fa:متیس]]
[[fi:Metis (mytologia)]]
[[fi:Metis (mytologia)]]

Stumm eus an 5 Meu 2009 da 23:05

Metis a oa ur verc'h da Okean ha Tetis, kentañ gwreg Zeus, ha doueez ar Furnezh . Un hudourez e oa.


Hec'h anv

Μῆτις / Mễtis e oa hec'h anv e gregach. Talvezout a ra kement ha « gwidre, kuzul »)


Mythe

Hervez ar pseudo-Apollodoros, hi eo a ali Zeus da reiñ ul louzoù da g- Kronos evit e lakaat da zislonkañ e vreudeur hag e c'hoarezed a oa bet kluket gantañ.

Goude e timez da Zeus, ha hi eo e wreg kentañ. Kouslskoude e klask kas anezhañ diwar he zro en ur gemm he neuz atav evit diflukaén a-dre e zaouarn. A-benn ar fin, setu hi brazezet.

un oracle de Gaia (la Terre) déclare que l'enfant serait une fille et que si Métis enfantait de nouveau, le fils qu'elle porterait détrônerait Zeus, de la même manière que Zeus avait lui-même détrôné Cronos et que Cronos avait détrôné Ouranos (le Ciel). 

Pour éviter que la prophétie ne se réalise, après avoir entraîné Métis vers sa couche avec de douces paroles, Zeus avale Métis par ruse (ce faisant, il « s'approprie » également la sagesse de la déesse). Ainsi fut la fin de Métis bien que Zeus affirme par la suite qu'elle lui donne encore des conseils depuis son ventre.

Quelques temps après, il est pris sur les bords du lac Triton de si violentes migraines qu'il lui semblait que son crâne allait exploser et il se mit à pousser de tels cris et gémissements que le firmament entier lui fit écho. C'est alors qu'Hermès arrive en courant et devinant la cause du mal, il persuade Héphaïstos (ou Prométhée selon les versions) d'ouvrir le crâne de Zeus. La déesse Athéna, fille de Métis, sort alors tout armée du crâne de son père.

Iconographie

Métis est souvent représentée comme un petit personnage caché, par exemple sous le siège de Zeus. Dans l'iconographie antique, elle porte deux visages.

Philosophie

Patrom:À recycler Marcel Détienne et Jean Pierre Vernant (1974) décrivent en résumé la Mètis des Grecs, comme une espèce d’habileté et de prudence avisée, fondée sur “la délibération en vue d’un bien. La Mètis s'écrit avec un accent grave.

Selon François Jullien (1989) : Elle a beau se le dissimuler, la philosophie a un problème avec la sagesse. Au départ, pourtant, le partage paraissait acquis, la hiérarchie bien établie: la sagesse demeurait l’idéal, et c’est par une honorable pudeur que la philosophie s’en serait tenue à distance. Modeste philosophie... Ou plutôt ruse de la philosophie : tant de retenue, nous dit Nietzsche, n’aurait servi qu’à masquer les ambitions de la philosophie naissante alors qu’elle s’apprêtait déjà , et déjà chez Platon, à reléguer la sagesse dans l’inconsistance de tout ce qui n’est pas un savoir démontré (ou révélé); et ce dédain ne pouvait qu’aller croissant avec le développement de la philosophie. (P.29)

Cette citation nous incite à penser que la sagesse a été reléguée par Platon et ses successeurs, dans le camp de la Mètis. Mais François Jullien (1989) nous dit que le choix de la Vérité en Grèce ne s’est pas seulement imposé pour des raisons philosophiques, mais plutôt pour “un tas de raisons” (P.107) sur des plans biens différents allant de la structure de la justice à la conception du discours dans la cité fondé sur le face-à-face, l’affrontement et la compétition dans l’agora.

Platon condamne la Mètis, car ses expressions semblent toutes aux antipodes des vertus que la Cité des Lois exige de ses citoyens. La Mètis ne serait-elle rien d’autre que la Sagesse, incluant la raison? De plus on retrouve la Mètis dans le monde animal, (celui que l’on appelle le monde des bêtes), et pas seulement chez les chasseurs. L’intelligence du coup, ne serait plus le propre de l’homme, ce qui pour certains est singulièrement dérangeant sauf s’il s’agit de leur chien... de chasse.

DETIENNE, M., VERNANT, J.P. (1974) Les ruses de l’Intelligence, la Mètis des grecs. (Ed. Champ Flammarion.).

JULLIEN, F., (1989) “Procès ou Création, Une Introduction à la Pensée des lettrés chinois”. (Des travaux / Seuil).

Steredoniezh

War-lerc'h hec'h anv eo bet anvet

  • an asteroidenn 9 Metis, er bloavezh 1848,
  • loar Yaou, Metis, e 1979.

Sources