Priñselezh Liège : diforc'h etre ar stummoù
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{{Article détaillé|Histoire de la Principauté de Liège}} |
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=== Naissance et âge d'or === |
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Les émeutes se transformèrent en révolte. En 1647, les Grignoux remportent les élections et interdisent l'entrée à Liège du prince-évêque [[Ferdinand de Bavière]] (qui était à [[Visé]] accompagné de troupes allemandes). Celui-ci transfère le siège du gouvernement à Huy et, aidé par son neveu [[Maximilien-Henri de Bavière|Maximilien-Henri]], entreprend la reconquête de la Cité. |
Les émeutes se transformèrent en révolte. En 1647, les Grignoux remportent les élections et interdisent l'entrée à Liège du prince-évêque [[Ferdinand de Bavière]] (qui était à [[Visé]] accompagné de troupes allemandes). Celui-ci transfère le siège du gouvernement à Huy et, aidé par son neveu [[Maximilien-Henri de Bavière|Maximilien-Henri]], entreprend la reconquête de la Cité. |
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Liège est bombardée le 12 août 1649 (l'hôtel de ville sera brûlé) et capitule le 29 août. Le 19 septembre, le prince entre dans Liège accompagné de {{formatnum:2000}} cavaliers et de {{formatnum:1000}} fantassins<ref>[http://perso.infonie.be/liege06/11onzee.htm#1 Le règlement de 1649<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref> et suspend la plupart des droits politiques. Le système électoral est également revu à la faveur du prince, qui aura alors tous pouvoirs. |
Liège est bombardée le 12 août 1649 (l'hôtel de ville sera brûlé) et capitule le 29 août. Le 19 septembre, le prince entre dans Liège accompagné de {{formatnum:2000}} cavaliers et de {{formatnum:1000}} fantassins<ref>[http://perso.infonie.be/liege06/11onzee.htm#1 Le règlement de 1649<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref> |
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<!--et suspend la plupart des droits politiques. Le système électoral est également revu à la faveur du prince, qui aura alors tous pouvoirs. |
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Il faudra attendre le début de la [[Révolution liégeoise]] le 18 août 1789 pour que le règlement de 1684 soit aboli, par un prince-évêque ramené prisonnier du château de [[Seraing]]. |
Il faudra attendre le début de la [[Révolution liégeoise]] le 18 août 1789 pour que le règlement de 1684 soit aboli, par un prince-évêque ramené prisonnier du château de [[Seraing]]. |
Stumm eus an 25 Her 2008 da 10:15
Priñselezh Liège a oa ur stad emren en Impalaeriezh Santel Roman a zo bet anezhi eus 985 da 1795 .
Istor
E 985 eo e voe savet priñselezh eskobel Liège, pa voe roet Kontelezh Huy da Notger, eskob Liège abaoe 972. 800 vloaz e padas betek Dispac'h Liège.
Gwelout ivez
Pennadoù kar
Lennadurezh
- Stanislas Borman, Les Seigneuries allodiales du Pays de Liège, avec une introduction historique, Liège, J. Gothier, 1867. (Aussi en version PDF, ex libris www.chokier.com)
- Georges Hansotte, Les institutions politiques et judiciaires de la principauté de Liège aux Temps modernes, Bruxelles, Crédit Communal, 1987. In-8° broché, 355 p., (collection « Histoire », série in-8°, n° 73, 1987).
- La principauté de Liège au Patrom:S- : un guide bibliographique.
Liammoù diavaez
- Istor ar briñselezh en e hed
- Les Bonnes Villes de la principauté
- La principauté de Liège (portail fédéral belge)
Skridoù gwiraouel
- PDF Les Échevins de la Souveraine Justice de Liège, par le Chevalier Camille de Borman, Liège, 1892
- Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de Franchimont
]</ref>
]</ref>,[1]. 9 700 électeurs participèrent à ce suffrage et 9 660 d'entre eux se prononcèrent pour le rattachement à la France, sous réserve.
En 1794, à la suite des guerres de la Révolution liégeoise, l'armée impériale quitte la Principauté de Liège, ce qui entraîne l'exil définitif du dernier Prince-Evêque François-Antoine-Marie de Méan.
La disparition de la Principauté sera entérinée en 1801 par le traité de Lunéville signé entre la France et l'Autriche.
Territoire
La Principauté de Liège était enclavée dans les Pays-Bas méridionaux. Elle s'étendait le long de la Meuse belge, à l'exception de la région de Namur, de Dinant jusqu'au territoire du comté de Looz. Elle divisait donc en deux les Pays-Bas autrichiens, isolant le Luxembourg et l'ancien Limbourg des autres Pays-Bas.
Bouillon était également lié à la principauté. Le Prince-Évèque codirigeait par ailleurs la ville de Maastricht, initialement avec le Brabant, ensuite avec les Provinces-Unies, la République y ayant repris les droits brabançons après la Guerre de Quatre-Vingts Ans.
Les armoiries de ces territoires étaient reprises sur le blason de la principauté, dont celui de l'actuelle province de Liège n'est qu'un remaniement.
- Écartelé : 1, de Bouillon ; 2, de Franchimont ; 3, de Looz ; 4, de Horn ; sur-le-tout de Liège.
Le duché de Bouillon constitue la pointe sud de la Principauté, tandis que le comté de Horn en étant la pointe nord. À la fin de l'Ancien Régime, le territoire couvrait environ 1/5 de la Belgique actuelle. Celui-ci n'est pas à confondre avec le territoire du diocèse de Liège.
La Principauté comptait 23 Bonnes Villes, était divisée en 15 quartiers (5 en banlieue de Liège et 10 hors-banlieue) et possédait également des seigneuries allodiales, appartenant au patrimoine de Saint-Lambert (et donc indépendantes du Prince et des 3 États). Alleu signifie indépendant de tout prince (ou seigneur), ne relevant que de Dieu seul[2]).
- Capitale : Liège
- Bonnes Villes, par ordre alphabétique :
- Quartiers par ordre alphabétique :
- quartiers « de banlieue » : Amercœur, Avroy, Sainte-Marguerite, Sainte-Walburge et Saint-Léonard
- quartiers « hors-banlieue » : Amont, Condroz, Entre-Sambre-et-Meuse, Franchimont, Hesbaye, Horn, Looz, Moha, Montenaken, Stokkem
- Seigneuries allodiales : selon les tableaux de la Cour allodiale, il en existait 62. Toutes n'étaient pas d'importance, et certaines n'étaient même que de simples dépendances.
- parmi les seigneuries importantes, on retrouve la baronnie de Grâce et les seigneuries « banneresses » (avec une bannière) de Berloz, Fallais, Haneffe, Ordenge et Wideux (près d'Hasselt ?)
- quoique de moindre importance, on peut également citer Fraiture, Geer, Jemeppe-sur-Meuse, Oleye, Grand-Axhe, Rocourt, Saive,...
Les pouvoirs
L'exercice des différents pouvoirs a évolué au cours de l'Histoire, à la suite de nombreuses guerres et autres Paix[3].
Après la Paix de Fexhe en 1316, le pouvoir législatif du pays fut partagé entre le prince et les trois États :
- le Chapitre de la Cathédrale (État primaire)
- l'État noble
- le Tiers-État (les Bonnes Villes).
Les « Journées d'État » duraient 10 jours, et se tenaient ordinairement deux fois par an. Pour qu'une proposition du souverain devienne loi, chacun des trois États devait l'accepter.
Le pouvoir du Tiers-État fut encore renforcé le 2 décembre 1373 (Paix des XXII) : les fonctionnaires et conseillers du prince étaient responsables devant le Tribunal des XXII, dont les décisions étaient souveraines. Ce Tribunal était composé de 4 chanoines du Chapitre, 4 chevaliers et 14 représentants des Bonnes Villes.
Principaux textes juridiques
- 1066 : Charte de Huy
- 1196 : Charte d'Albert de Cuyck (droits civils consacrés par la coutume)
- 1287 : Paix des Clercs et Loi muée des chanoines et des bourgeois (égalité des peines, peine du talion, preuve par témoignage)
- 1313 : Paix d'Angleur
- 1316 : Paix de Fexhe (la loi ne peut être modifiée par le prince qu'avec l'accord des trois États)
- 1343 : Lettre des Vingt-Deux (elle établit le Tribunal des XXII) ; le système ne sera stabilisé qu'en 1376, après 4 Paix des XXII
- 1424 : Deuxième Régiment de Heinsberg (fixe la procédure électorale pour éviter les abus, mais les élections directes deviennent indirectes)
- 1649 : Règlement de 1649 (suppression de la plupart des droits politiques)
- 1789 : Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de Franchimont
Références
- ↑ De la principauté de Liège au département de l'Ourthe
- ↑ Voir Les Seigneuries allodiales du Pays de Liège
- ↑ Pour en savoir d'avantage sur le fonctionnement politique de l'État liégeois, voir notamment l'Histoire ecclésiastique et politique de l'État de LiègePatrom:PDF, de N.G. Léonard (1744-1793)
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