Gregor Teurgn : diforc'h etre ar stummoù

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[[Gregor a Deurgn]] a zo bet ganet e [[538]] e Clermont ([[Clermont-Ferrand]] hiziv) en ur [[familh]] eus an [[noblañs]] arvernat. Mervel a reas e [[594]] e [[Teurgn]] e lec'h ma oa bet dilennet evel eskob e [[593]]. Lakaet e voe da sant ha lidet e vez e c'houel d'ar [[17 Du|17 a viz Du]].
'''Gregor Teurgn''', (Georgius Florentius Gregorius e latin, Grégoire de Tours e galleg a vremañ), a voe ganet e Riom, e-tal Clermont war-dro 538 , en ur [[familh]] eus an [[noblañs]] arvernat, hag a varvas e Teurgn war-dro 594, a voe eskob [[Teurgn]] er VIvet kantved. Brudet eo e skridoù istorel.

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'''Grégoire de Tours''' – ''Georgius Florentius Gregorius'' c'est-à-dire Georges Florent Grégoire – (né à [[Riom]], près de [[Clermont-Ferrand|Clermont]] v. [[538]]&nbsp;– † à [[Tours]] v. [[594]]), fut [[Liste des évêques de Tours|évêque de Tours]], [[Historiens célèbres|historien]] de l'Église, des [[Francs]] et de l'[[Auvergne]].

==Biographie==
Il est issu, par son père Florent (''Florentius''), d'une famille aristocratique arverne : son père et son grand-père ''Georgius'' avaient été [[sénateur]]s, et son oncle ''[[Gallus de Clermont|Gallus]]'' ou Gall, [[Liste des évêques de Clermont|évêque de Clermont]] (désormais [[Clermont-Ferrand]], en [[Auvergne]]). Par sa mère il est apparenté aux [[Liste des évêques de Lyon|évêques de Lyon]], [[Sacerdos]] et [[Nizier de Lyon]], d'une part, et aux [[Liste des évêques de Langres|évêques de Langres]], [[Grégoire de Langres|Gregorius]] et [[Tétricus de Langres|Tetricus]], d'autre part. C'est de l'avant-dernier qu'il tient son troisième prénom.

Son père meurt jeune. Élevé par sa mère près de [[Cavaillon]], puis successivement par son oncle Gallus († 551) et par l'archidiacre Avit à Clermont, Grégoire achève son éducation auprès de son oncle Nizier, à Lyon où il est envoyé en [[563]]. Durant sa jeunesse, il est sujet à divers maux : un pèlerinage sur le tombeau de [[Martin de Tours|saint Martin]], à Tours (en [[562]] ou [[563]]), le guérit de l'un d'entre eux.

Peu après, il est ordonné [[diacre]] et réside à la basilique Saint-Julien, à [[Brioude]]. Il y réside jusqu'à ce qu'il soit élu évêque de Tours, en [[573]], probablement à l'instigation de la reine [[Brunehilde (reine)|Brunehilde]] et du roi d'[[Austrasie]], [[Sigebert Ier|Sigebert I{{er}}]].

Succédant à son cousin maternel [[Eufronius de Tours|Eufronius]] dans cette dignité, Grégoire prend alors en charge l'un des plus importants sièges épiscopaux de Gaule. Durant son épiscopat, il est gêné par les querelles des souverains francs, qu'il n'hésite pas à fustiger. Notamment, il tient tête au roi [[Chilpéric Ier|Chilpéric I{{er}}]], puis à la reine [[Frédégonde]] qu'il rend responsable du meurtre de l'évêque Prétextat.

Il s'éteint à Tours, probablement le [[17 novembre]] [[594]]. Il sera vénéré dans cette ville et dans celle de Clermont.

La langue de Grégoire de Tours, éloignée du latin classique dont il était pourtant connaisseur, a valu de nombreux jugements péjoratifs à son œuvre, jugements qui ont participé jusqu'à très récemment à une méconnaissance générale du haut Moyen Âge et à la vision réductrice d'une période de recul de la civilisation. Pourtant, l'évêque fait preuve d'humilité dans ses écrits.

Parmi les auteurs antiques que cite Grégoire se trouvent [[Virgile]], [[Salluste]] et [[Pline]] ; certains des ouvrages qu'il évoque sont aujourd'hui perdus. La théologie dont il fait preuve reste simple : il l'utilise contre les juifs. Il réfute également l'[[arianisme]].

Une ''Vie de Saint Grégoire'' a été rédigée au X{{e}} siècle par l'abbé [[Odon de Cluny]].

==Œuvres==
{{Wikisourceauteur}}
===L'''Histoire des Francs''===
L'œuvre majeure de Grégoire de Tours a survécu à travers plusieurs manuscrits du [[Moyen Âge]], dans des versions plus ou moins altérées par rapport à l'original. Elle est communément nommée ''Histoire des Francs'' [''H.F.''].

En réalité, il s'agit d'une « Histoire ecclésiastique », originellement intitulée ''Dix Livres d’Histoire'', qui a pour vocation de dresser l'histoire de l'Église universelle dans une perspective chrétienne, [[eschatologie|eschatologique]], depuis la genèse du monde jusqu'au règne des rois francs, en [[572]]. S'y ajoute un ensemble de récits de vies de saints gaulois, réunis sous le nom de ''Livre(s) des miracles'' et composés après [[570]].

Évidemment, le récit pris dans son ensemble possède un caractère édifiant. Il fait la part belle à la Gaule mérovingienne que connaît Grégoire : cinq des dix livres et le ''Livre des miracles'' concernent le temps de l'auteur. Ce dernier en brosse un portrait plutôt sombre, mettant l'accent sur les conséquences désastreuses du comportement de certains rois par opposition au comportement de leurs aïeux chrétiens, à commencer par [[Clovis Ier|Clovis]].

Aussi, en raison de son thème central, l'œuvre a pu être rebaptisée tardivement ''Histoire des Francs'' (''Historia Francorum'') ou ''Geste des Francs'' (''Gesta Francorum'') ou encore, plus simplement, ''Chroniques'' (''Chronicae''). Elle fait en tous cas de Grégoire de Tours le père d'une « histoire nationale » des Francs, le principal historien des [[Mérovingiens]] et la source majeure dont nous disposons sur les règnes de ces derniers.

Par la suite, l' ''Histoire des Francs'' a pu servir d'inspiration, notamment, à [[Bède le Vénérable]] quant à lui auteur au début du VIII{{e}} siècle d'une ''Histoire ecclésiastique du peuple anglais'' (''Historia ecclesiastica gentis Anglorum''). L'œuvre de Bède – l'une des plus populaires en Europe durant le Moyen Âge – a pu valoir à son tour l'appelation d'''Histoire ecclésiastique des Francs'' (''Historia ecclesiastica Francorum'') au récit de Grégoire de Tours.

L'''Histoire des Francs'' a été continuée par des mains anonymes durant les siècles suivants : celles-ci sont connues sous les noms de [[Frédégaire]] et Pseudo-Frédégaire. La première impression du livre, réalisée à [[Paris]], date de [[1561]].

===Autres œuvres===

Voici la liste des autres œuvres attribuées à Grégoire de Tours, à la suite de la liste proposée par l'[[Académie française|académicien français]] [[François Guizot]] ([[1787]]-[[1874]]), qui fut l'auteur d'une traduction de l'''Histoire des Francs'' et d'une ''Notice sur Grégoire de Tours'' :
* traité ''À la Gloire des Martyrs'', recueil de légendes en cent sept chapitres, consacré au récit des miracles des martyrs.
* traité des ''Miracles de Saint Julien de Brioude'', martyr à [[Brioude]] en [[Auvergne]], en cinquante chapitres.
* traité ''À la Gloire des Confesseurs'' (''In Gloria confessorum''), en cent douze chapitres.
* traité des ''Miracles de Saint Martin de Tours'', en quatre livres.
* notices sur les ''Vies des Pères'', contenant l’histoire de vingt-deux saints ou saintes de l’Église des Gaules, en vingt chapitres.
* traité des ''Miracles de l'apôtre saint André''
* traité sur la ''Course des étoiles''
Les ouvrages suivants sont perdus :
* ''Commentaire du Psautier''.
* traité sur les ''Offices de l’Église''.
* préface au traité des ''Messes'' de Sidoine Apollinaire.
* traduction latine de la ''Passion des Sept Dormants d'Éphèse''.

==Voir aussi==
===Bibliographie===

* Grégoire de Tours, [[Référence:Histoire des Francs (Grégoire de Tours)|''Histoire des Francs'']], éd. Belles lettres, coll. « Classiques de l'Histoire », [[Paris]], 1980 {{ISBN|2251340378}}
* Luce Petri, ''La ville de Tours du IVe siècle au VIe siècle'', coll. École française de Rome, 1983

===Liens internes===
* [[Historiographie française]]

===Liens externes===
*[http://remacle.org/bloodwolf/historiens/gregoire/vie.htm La vie de Grégoire de Tours, l'abbé Odoat]
* Télécharger ''Histoire ecclésiastique des Francs [Document électronique]. par Grégoire de Tours précédée de sa vie écrite au Xe siècle par Odon, abbé de Cluni ; trad. nouvelle par Henri-Léonard Bordier''. Numérisation par la [ http://www.bnf.fr/ BNF] de l'éd. de, Paris : F. Didot, 1859. 18 cm'' : [http://visualiseur.bnf.fr/CadresFenetre?O=NUMM-29433&M=telecharger&Y=Image Tome 1] et [http://visualiseur.bnf.fr/CadresFenetre?O=NUMM-94598&M=telecharger&Y=Image Tome 2] (au format PDF).
* ''[http://www.aurelle-verlac.com/crx3eveq/gdtours.htm Historia Francorum]'', photographie d'un parchemin du VIII{{e}}/IX{{e}} siècle (écriture onciale) : le manuscrit ''latin'' 17655, fol 13 vo-14., conservé à la [http://www.bnf.fr/ Bibliothèque nationale française], Dép. des Manuscrits, div. occidentale.
* « [http://www.geocities.com/Paris/6130/ Visions et réalités du prince au travers des écrits de Grégoire de Tours (IV s.)] », éd. électronique d'un Mémoire de Maîtrise en Histoire médiévale par Olivier Caron, soutenu en 1997 à l'Université française de Paris IV Sorbonne.




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Mervel a reas e [[594]] e [[Teurgn]] e lec'h ma oa bet dilennet evel eskob e [[593]]. Lakaet e voe da sant ha lidet e vez e c'houel d'ar [[17 Du|17 a viz Du]].


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Stumm eus an 3 Kzu 2007 da 02:36

Gregor Teurgn, (Georgius Florentius Gregorius e latin, Grégoire de Tours e galleg a vremañ), a voe ganet e Riom, e-tal Clermont war-dro 538 , en ur familh eus an noblañs arvernat, hag a varvas e Teurgn war-dro 594, a voe eskob Teurgn er VIvet kantved. Brudet eo e skridoù istorel.


Mervel a reas e 594 e Teurgn e lec'h ma oa bet dilennet evel eskob e 593. Lakaet e voe da sant ha lidet e vez e c'houel d'ar 17 a viz Du.

Klasket en deus difenn gwirioù an Iliz pa oa reuz bras etre ar pennoù uhel frank. Mont a reas a-enep Chilperik ha staliañ a reas ar feur-emglev sinet en Andelot etre Hilberzh II, roue Bro-C'hall ha Gontran, roue Burgondia (587).

Kronikour

Evel kronikour istorel eo anavezet Gregor a Deurgn p'eo gantañ eo bet savet Historia Francorum (Istor ar Franked) e 40 levrenn.

Buhezskridoù sent zo bet savet gantañ ivez. Ur vammenn a-bouez bras eo Historia Francorum evit istor Breizh er c'hantvedoù kentañ.

Rebechet ez eus bet dezhañ bezañ re domm ouzh e bobl ha neuze barnañ ar Vrezhoned hep neptuegezh, da lavarout eo kavout si enne dalc'hmat.


br:Gregor a Deurgn