Kevezadeg bed ar Formulenn 1 1955 : diforc'h etre ar stummoù
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Stumm eus an 15 Ebr 2012 da 16:39
Un danvez pennad eo ar pennad-mañ ha labour zo d'ober c'hoazh a-raok e beurechuiñ.
Gallout a rit skoazellañ Wikipedia dre glokaat anezhañ.
Kevezadeg bed ar Formulenn 1 1955 a zo bet gounezet gant ar blenier arc'hantinat Juan Manuel Fangio gant ur Mercedes.
Reolennoù sportel
- Ar pemp disoc'h gwellañ a zo ar re nemetañ miret.
- Roet e vez ar poentoù hervez ar feurbriz 8, 6, 4, 3 ha 2 boent gant 1 poent evit an hini a ra an dro wellañ.
- Meur a vlenierien a c'hall kemer ur memes karr. Divizet eo ar poentoù neuze etrezo e daou lod, hep sellout ouzh an niverenn a droioùn.
Reolennoù teknikel
- Kefluskerioù aerwask : 2500 km³
- Kefluskerioù turbo : 750 km³
Lodegidi
O vestroni ar re all abaoe ur vloaz, ar Mercedes a zo gortozet e penn ar redadegoù c'hoazh. Dibabet en deus ar skipailh lakaat Sirling Moss da redek gant Juan Manuel Fangio.
Evit redek ouzh Mercedes ez eus teir skipailh italianat mui pe vui yac'h :
- Ar Scuderia Ferrari en deus kudennoù arc'hant hag a redo gant Giuseppe Farina (49 vloaz) ha Maurice Trintignant.
- Maserati en deus kollet Fangio, Marimón ha Moss. Redek ar raio gant ar Gall Jean Behra hag an Italian Luigi Musso.
- Lancia a seblant an hini gwellañ evit harz ouzh Mercedes daoust kudennoù arc'hant. Al Lancia D50 a seblant koulskoude mat-tre hervez ar redadeg nemetañ e 1954. Redek a raio gant Alberto Ascari, Luigi Villoresi hag ar spi yaouank Eugenio Castellotti.
Roll ar skipailhoù hag ar vlenierien (nemet Indianapolis) en deus redet e barzh kevezadeg 1955 ar Formulenn 1 graet gant ar FIA.
Résumé du championnat du monde 1955
En Arc'hantina, à domicile, Fangio ne laisse pas passer l'occasion de remporter la manche inaugurale du championnat du monde. Autant il avait profité de la pluie pour s'imposer l'année précédente, il s'impose désormais sous une épouvantable canicule. Sur une piste surchauffée, Fangio montre qu'il est un athlète accompli : alors que la plupart de ses concurrents exténués, se relaient au volant d'une même voiture à la manière d'une course d'Endurance (jusqu’à trois pilotes par voiture), Fangio boucle les Patrom:Unité en solitaire.
Quatre mois plus tard, le championnat reprend à Monaco qui effectue son retour au calendrier pour une course historique à plusieurs points de vue. Inexistantes en Arc'hantina, les Lancia semblent en mesure de rivaliser avec les Mercedes. En essayant d'échapper à Ascari, Fangio et Moss cassent successivement leurs Mercedes mais Ascari n'aura pas le temps de savourer sa première place: il perd le contrôle de sa Lancia (vraisemblablement sur l'huile crachée par le moteur cassé de Moss) à la sortie du tunnel et plonge dans les eaux du port. Sonné, Ascari parvient néanmoins à refaire surface rapidement grâce à l'aide des hommes-grenouilles. La course est remportée par Maurice Trintignant sur Ferrari qui réalise un exploit : c'est la première victoire d'un Français en championnat du monde. Cerise sur le gateau, Trintignant prend les commandes du championnat. Miraculé, Ascari se sort de son bain forcé avec un simple traumatisme crânien et une grosse entaille sur le nez. Mais quatre jours plus tard, on apprend avec stupeur qu'Ascari, tout juste sorti de l'hôpital, décède à Monza en essayant une Ferrari sport.
Comme un écho à la mort d'Ascari, les 500 Miles d'Indianapolis sont endeuillés par la mort de Bill Vukovich, vainqueur des deux précédents éditions. La course reprend ses droits à Spa-Francorchamps, avec un doublé des Mercedes : Fangio précédant Moss et reprenant ainsi la tête du championnat.
Mercedes réalise un nouveau doublé aux Pays-Bas dans une ambiance lourde : une semaine plus tôt, aux 24 Heures du Mans, la Mercedes de Pierre Levegh, en s'écrasant sur le talus qui sépare la piste des tribunes, a semé la mort. Plus de 80 spectateurs ont été tués par des éléments de la Mercedes projetés dans le public. De quoi remettre en question l'avenir sportif de la marque. Lancia voit aussi son avenir compromis : alors que la firme italienne est au plus mal financièrement, la mort d'Ascari sonne le glas du programme F1 entamé moins d'un an plus tôt et les prometteuses Lancia D50 s'apprêtent à rejoindre le musée. Tandis que Villoresi, éprouvé par la mort de son ami Ascari s'accorde une pause, Eugenio Castellotti trouve refuge chez Ferrari, où il retrouve Hawthorn, de retour après un bref intermède chez Vanwall.
À Aintree, Mercedes triomphe encore en s'offrant un quadruplé, Moss s'imposant devant Fangio pour lequel cette seconde place est synonyme de titre mondial.
Le championnat se termine à Monza où on constate le retour des D50 désormais badgées Ferrari D50 puisque Lancia a offert ses monoplaces à la Scuderia Ferrari. Au sortir d'une saison très difficile pour cause de grandes difficultés sportive et financière, ce cadeau est un véritable bol d'air. L'ultime rendez-vous de la saison est remporté par Fangio qui signe la dernière victoire de Mercedes en F1. Très marquée par le drame du Mans et n'ayant plus rien à prouver en F1 après quinze mois d'une écrasante domination, la firme à l'étoile annoncera peu de temps après son retrait du sport automobile.
Grands Prix de la saison 1955
Initialement prévu sur onze manches (dix Grands Prix et les 500 miles d'Indianapolis), le calendrier de la saison 1955 a été amputé de quatre épreuves suite au terrible accident des 24 Heures du Mans. Les Grands Prix de Bro-C'hall, d'Allemagne, d'Espagne et de Suisse ont ainsi été annulés sur décisions des gouvernements nationaux concernés.